Krimi Khémaies

En partenariat avec des bailleurs de fonds, le département de l’énergie réfléchit, ces derniers temps, sur une réforme de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG), entreprise publique qui croule sous le poids de la dette et du déficit. Plus de deux milliards de pertes, selon des estimations concordantes.

Objectif : la réforme aurait valeur de test et de symbole. Une fois achevée, elle  serait un exemple à suivre pour les  autres entreprises publiques.

Les initiateurs de cette réforme insistent pour dire qu’il ne s’agit nullement de privatisation de cette entreprise publique mais de sa transformation.

Concrètement, il s’agit pour eux d’agir sur la gouvernance, d’introduire dans les entreprises publiques un management efficace et rentable similaire à celui en vigueur dans le secteur privé et de les amener à se recentrer sur leur principal métier, le service public.

Pour revenir à la STEG, elle va bénéficier, à cette fin,  de dons de bailleurs de fonds aux fins  de l’aider à surmonter les difficultés précitées et surtout d’apprendre à cohabiter avec des opérateurs privés.

Les énergies renouvelables sont retenues comme la niche idéale qui favoriserait une telle cohabitation entre la STEG et des développeurs privés.

Espérons seulement que cette option sera acceptée par les syndicats lesquels sont, jusqu’à ce jour, opposés à tout changement sans présenter des alternatives.